France & Europe : votre avis m'intéresse !
Madame, Monsieur,
Parce que la politique ne saurait vivre sans de nombreux dialogues et débats, je vous propose trois thèmes d'échange dans cette newsletter.
Dépassant mon rôle de Conseiller régional, je viens vous soumettre des éléments, des opinions et vous demande en retour votre contribution afin de mieux comprendre vos attentes.
Engagé pour le territoire, je demeure un acteur du débat et un membre de l'Union des démocrates et indépendants (UDI). Souhaitant pouvoir incarner vos opinions et vos besoins, vos réactions à la limitation à 80km/h, à la révision de la PAC et aux grèves de la SNCF me sont particulièrement chères.
En espérant que ces trois enjeux vous touchent et vous intéressent !
Bien à vous,
Dominique MOYSE
Votre Conseiller régional

L'Union des Démocrates et Indépendants (UDI) s'oppose à la limitation uniforme à 80 km/h
Le gouvernement a décidé d'abaisser la limitation à 80km/h à compter du 1er juillet 2018.
Bien que la sécurité routière soit un impératif, une conscience que chacun d'entre nous doit avoir individuellement, il me semble légitime de remettre en cause cette décision unilatérale dont l'efficacité peut être questionnée.
Dans ce débat qui excite les passions et qui touche particulièrement nos territoires ruraux, l'UDI propose de redonner le pouvoir aux élus locaux dans la définition des limitations de vitesse. En somme, il s'agirait d'une remise à plat des principes de la sécurité routière en France afin de faire du cas par cas.
L'efficacité de l'abaissement à 80km/h n'a pas été démontrée et s'il est utile de baisser la vitesse de circulation sur les axes routiers accidentogènes, il est en revanche pénalisant de le faire sur certains tronçons offrant des conditions de sécurité suffisantes.
Dans ce contexte, seuls les élus locaux peuvent avoir une connaissance fine des conditions de sécurité sur chaque tronçon et, de fait, de l'adaption des limitations de vitesse à la baisse de 10 km/h ou à la hausse.
Si vous trouvez cette proposition de bon sens utile, je vous invite à signer la pétition que nous avons dépossé afin de soutenir notre projet de loi ou à m'envoyer un mail afin de me donner votre avis.

Politique agricole : vive l'Europe !
La politique agriculture commune (PAC) est une des principales politiques de l'Union européenne et un des ces symboles. Sujet de débats, elle représente autant la réussite européenne que ses écueils.
Depuis plus de 55 ans, la politique agricole est conduite conjointement avec nos voisins européens. Cette gestion commune a favorisé la hausse de la productivité agricole et permet, aujourd'hui encore, aux agriculteurs de bénéficier d'aides utiles pour améliorer notre agriculture.
Alors que l’Union européenne dépense environ 40 % de son budget dans les subventions pour l’agriculture, les crédits déployés font, hélas, parfois l'objet d'un usage dévoyé. Par conséquent, la Cour des comptes européenne a demandé aux institutions européennes d'accroitre l'efficacité de ses dépenses agricoles.
Dans ce cadre, la réforme de la PAC est actuellement conduite au niveau de l'Union européenne par Phil HOGAN, commissaire européen à l'agriculture et au développement rural.
Alors que nous assistons depuis quelques années à un mouvement de renationalisation de la PAC, le commissaire actuel semble vouloir user à plein du principe de subsidiarité : l'Union européenne fixerait les grands objectifs et les États membres auraient le libre-choix des moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir.
Bien que paraissant être de bon sens, le risque d'une telle orientation est de ne plus avoir une politique commune mais un ensemble de politiques nationales divergentes favorisant les distorisions de concurrence.
A mes yeux, la PAC devrait permettre une harmonisation progressive des conditions d'exercice des professions agricoles et devrait prioritairement être tournée vers les aides à l'installation afin de favoriser le maintien des activités agricoles sur nos territoires. Bien évidemment, la PAC doit aussi favoriser l'innovation technologique agricole afin de diminuer la "pénibilité" du métier d'agriculteur.
Et vous, de quelle PAC voulez-vous ? Je vous invite à contribuer à ma réflexion en m'envoyant un mail.

SNCF : la concurrence permettra d'améliorer le service rendu aux voyageurs
La grève SNCF se poursuit depuis plus de trois semaines.
Aujourd'hui, un grand nombre d'entre nous est lourdement handicapé par ce mouvement social qui s'instaure durablement. Co-voiturage et télétravail permettent d'amoindrir les dommages que nous subissons mais ne les empêchent pas.
Dans ce débat, mon opinion est franche.
L'ouverture à la concurrence est attendue et permettra au Conseil régional de mieux négocier les contrats ferroviaires relevant des services publics.
Le statut de cheminot est une source de rigidités et nombreux sont les jeunes qui souhaitent être embauchés hors statut. Par exemple, vous souhaitez peut être intégrer la SNCF après une expérience professionnelle et désirez que cette expérience puisse être valorisée dans votre rémunération, cela n'est pas possible aujourd'hui. Dans un monde où la fluidité et la mobilité professionnelles sont des facteurs de réussite, l'immobilisme induit par le statut doit cesser.
La réforme doit mener à la constitution d'un accord de branche fort afin de préserver les acquis sociaux essentiels : la réforme ne doit pas se transformer en casse sociale ou en un nivellement par le bas des conditions de travail.
Alors que les syndicats et certains groupes politiques agittent le spectre d'une privatisation de notre entreprise nationale, les députés ont inscrit dans la petite loi le caractère public de la SNCF. La France aura toujours un opérateur national et un service public ferroviaire pour votre mobilité.
Dans ces conditions, la réforme conduite semble équilibrée et me semble mériter notre soutien. Quelle est votre opinion sur cette réforme ? Comment êtes vous impacté ? Echangeons par mail !
A vos côtés